Un petit peu du Cambodge

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La sculpture sur pierre au Cambodge : un héritage qui traverse les siècles

Au Cambodge, la sculpture sur pierre fait partie de ces arts qui racontent l’histoire du pays avant même que les textes ne le fassent. Les premières œuvres retrouvées remontent au 1er siècle de notre ère. Fortement influencées par l’Inde, elles représentent surtout des (serpents sacrés), les apsaras (nymphes célestes) et des divinités hindoues, avec des scènes issues de la vie quotidienne ou de récits anciens.

 

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La montée du nationalisme communiste au Cambodge (1953-1975)

 

En 1953, après 90 ans de protectorat français, le royaume reprend enfin son indépendance. Mais le pays sort affaibli ; peu d’infrastructures, une économie en chantier, et un système éducatif encore précaire.

 

L’année suivante, les accords de Genève mettent un terme à la guerre d’Indochine. C’est à ce moment que Norodom Sihanouk décide d’abdiquer au profit de son père pour se consacrer entièrement à la politique. Devenu chef de l’État, il modernise le pays. Le khmer devient langue obligatoire à l’école, l’alphabétisation progresse et de jeunes Cambodgiens partent étudier en France. Une nouvelle élite intellectuelle voit le jour. Une élite intellectuelle émerge, mais le manque de développement industriel, la corruption et l'incompétence nuisent aux avancées sociales. L’écart de richesse entre ville et campagne se creuse, alimentant tensions et mécontentement.

 

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Le foisonnant secteur informel du Cambodge

L’économie informelle (sans contrôle de l’état) a vu le jour fin des années 80 pour assurer la survie des habitants à une époque où le pays devait se reconstruire entièrement. Impactant dans un premier temps l’agriculture, il s’est ensuite répandu dans les petits commerces. Par la suite, l'émergence d’une classe moyenne et supérieure a fait apparaître de nouveaux besoins de biens et services (ex : ménage, coiffeur …). Ce secteur fournit des emplois tout en étant un lieu de formation pour les plus démunis. Ces moyens d’instruction contrebalancent l’absence de formations manuelles dans l’éducation nationale mais sont souvent sommaires. Il n’y a pas d’apprentissage de nouveauté, seuls les anciens procédés sont transmis d’une génération à l’autre, souvent au sein de la famille.

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Le Cambodge, entre renaissance économique et désillusions

Quand on arrive au Cambodge, on est d’abord frappé par le contraste. Entre les tours flambant neuves de Phnom Penh et les rizières encore inondées d’une lumière dorée, le pays semble oscillant entre modernité et survie. Ce paradoxe prend racine dans une histoire économique aussi mouvementée que récente.

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Le Cambodge, entre tradition royale et censure

Quand on voyage au Cambodge, difficile de ne pas remarquer à quel point la figure du roi reste omniprésente. Dans les rues de Phnom Penh comme dans les villages, son portrait trône fièrement sur les façades, les bureaux administratifs ou même les étals des marchés. Ce n’est pas seulement une marque de respect : c’est un symbole profond de continuité, de stabilité et de fierté nationale.

Le Cambodge est une monarchie constitutionnelle. Le roi, chef de l’État, n’intervient pas dans la politique du pays. Son rôle est avant tout moral et symbolique : il veille à représenter l’unité et les traditions du peuple cambodgien.

Pour comprendre cette place si particulière de la monarchie, il faut remonter un peu dans l’histoire. Dans les années sombres de la période des Khmers rouges (1975-1979), toutes les institutions traditionnelles, y compris la monarchie, ont été balayées. Il faudra attendre le début des années 1990 et les efforts de reconstruction nationale pour que la royauté retrouve sa place dans le paysage cambodgien.

En 1993, le roi Norodom Sihanouk reprend le trône, non plus comme un monarque absolu, mais comme un symbole d’unité nationale après des décennies de guerre et de souffrances. Son fils, le roi Norodom Sihamoni, lui succède en 2004. Ancien danseur et ambassadeur de la culture cambodgienne, son rôle n’est désormais plus politique mais symbolique.

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Le village de potier de Kampong Chhnang

Les poteries traditionnelles Cambodgiennes sont fabriquées dans un seul village, nommé Kampong Chhnang, avant d'être exportées dans le Cambodge entier. Situé au confluent du lac Tonlé Sap, à deux heures de route au nord de Phnom Penh, le nom du village veut littéralement dire en Khmer “Port de la poterie” (kampong = port ; Chhnang = poterie).

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Pour un Sourire d'Enfant, une ONG au grand cœur

Pour un Sourire d’Enfant (PSE) est une ONG française créée en 1995 par le couple Christian et Marie France des Pallières. En mission humanitaire au Cambodge, ils ont découvert dans la décharge municipale de Phnom Penh des centaines d’enfants y travaillant et mangeant de la nourriture avariée. Choqués par la situation, ils ont décidé d’agir. D’abord en servant des repas et en donnant les premiers soins. Puis, assaillis par des centaines d’enfants dans le besoin, ils ont ouvert une première école qui a très vite pris de l’ampleur, l’objectif étant d’en accueillir le plus possible. Pourtant, offrir une éducation n’était pas suffisant pour sortir ces enfants de la misère qui retournaient travailler dans la décharge une fois diplômés. Pour pallier cela, des formations professionnelles ont été ouvertes avec pour objectif, de conduire ces enfants « de la misère à un métier ».

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Introduction au Cambodge

Quand on annonce que l’on part vivre au Cambodge, la première réaction est souvent confuse. Ou se trouve exactement le pays sur la carte ? Comment s’appellent ses habitants ? Souvent réduit aux temples d’Angkor et au régime des Khmers rouges, ce pays d’Asie du Sud-Est méconnu suscite envie et appréhension. Mais quand est-il de la réalité sur place ?

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