L’économie informelle (sans contrôle de l’état) a vu le jour fin des années 80 pour assurer la survie des habitants à une époque où le pays devait se reconstruire entièrement. Impactant dans un premier temps l’agriculture, il s’est ensuite répandu dans les petits commerces. Par la suite, l'émergence d’une classe moyenne et supérieure a fait apparaître de nouveaux besoins de biens et services (ex : ménage, coiffeur …). Ce secteur fournit des emplois tout en étant un lieu de formation pour les plus démunis. Ces moyens d’instruction contrebalancent l’absence de formations manuelles dans l’éducation nationale mais sont souvent sommaires. Il n’y a pas d’apprentissage de nouveauté, seuls les anciens procédés sont transmis d’une génération à l’autre, souvent au sein de la famille.
Un homme réparant les deux-roues sur le bord de la route à Phnom Penh. -A man repairing motorbikes on the roadside in Phnom Penh.
Aujourd’hui cela correspond à un tiers de l’économie nationale. Souvent, les familles cumulent les sources de revenus entre des emplois du milieu formel et informel. Ils diversifient leurs activités par peur de l’instabilité économique. L’objectif est de toujours avoir une roue de secours même si celle-ci est peu lucrative. La concurrence est rude entre les différents travailleurs du secteur qui vendent ou proposent les mêmes prestations en copiant les idées des voisins. Les produits locaux font difficilement concurrence à ceux importés.
Il n’y a rien de tel que de se balader dans les marchés locaux pour être assaillis par les odeurs, les discussions du quotidien et trouver tout ce dont l’on a besoin : des fruits, des légumes, des pièces de rechange de voiture, des meubles, des vêtements, un aspirateur, un matelas… tout est disponible dans ce fouillis organisé !
Le marché aux crabes de Kep - The crab market in Kep
Le marché Russe de Phnom Penh - The Russian market of Phnom Penh
Les vendeurs devant le marché aux crabes de Kep - Vendors in front of the crab market in Kep
Le marché de Battambang - The market of Battambang
The Thriving Informal Sector of Cambodia
Cambodia’s informal economy — operating outside state control — emerged in the late 1980s, as people sought ways to survive during a period of national reconstruction. Initially centered around agriculture, it soon expanded to small-scale trade and local businesses. Later, as a middle and upper class began to emerge, new demands for goods and services appeared — from household help to hairdressers and other personal services.
This sector not only provides employment but also serves as an informal training ground for the poorest. These hands-on learning opportunities compensate for the lack of vocational education in the national school system, though they often remain basic. Innovation is rare — most skills are passed down from one generation to the next, usually within families.
Marché le long de la route du Mondulkiri - Roadside market along the Mondulkiri road
Today, the informal economy accounts for roughly one-third of Cambodia’s national output. Many families juggle multiple sources of income, combining formal and informal work to guard against economic instability. Diversifying activities — even low-paying ones — is seen as a safety net. Competition is fierce among workers who often sell similar products or imitate each other’s ideas, while local goods struggle to compete with imported ones.
There’s nothing quite like wandering through a local market to experience this vibrant economy firsthand — the scents, the chatter, the bustle — and to find almost anything you could imagine: fruits, vegetables, car parts, furniture, clothes, a vacuum cleaner, even a mattress… all within this wonderfully organized chaos!
Fabricant de bijoux à Battambang - Jewelry maker in Battambang
Marché couvert de Koh Kong - Covered market in Koh Kong
Un homme rappant des noix de coco sur le marché de Battambang - A man grating coconuts at the Battambang market